Petite histoire de Hombourg-Haut

Le berceau de la commune de Hombourg-Haut se trouve à Hombourg-Bas. Le village s’est développé autour d’un château appartenant au dernier Comte de Hombourg, Hugo de Lunéville-Metz. A sa mort en 1152, le Duc de Lorraine et l’évêque de Metz, Etienne de Bar, convoitèrent le château. Le religieux réussit finalement à s’en emparer pour en faire le siège d’une seigneurie épiscopale. Mais ce fut un autre évêque, Jacques de Lorraine, qui donna à la commune sa grandeur, en faisant notamment élever un château sur une colline voisine, qui était surnommé à l’époque « la guérite du monde » ou « le miroir de beauté ». Il en fit le siège de l’avouerie de Hombourg-Saint-Avold. Jacques de Lorraine fit également ériger une ville-forte, avec de longs remparts. L’actuelle vieille porte monumentale constituait l’entrée principale de la forteresse. Hombourg-Bas fut alors annexé à la nouvelle cité pour ne former qu’une seule entité. Des chanoines s’installèrent parallèlement et firent construire une nouvelle église collégiale à partir de 1300 environ, ainsi qu’un hôpital pour les pauvres.

Cédée à plusieurs reprises, la ville fut relativement épargnée jusqu’à la Guerre de Trente ans. Mais au cours de ce conflit qui ravagea la Lorraine, les remparts de la ville tombèrent et le château fut démantelé. Hombourg-Haut resta désert pendant une trentaine d’années, avant de devenir un bourg rural. Au XVIIIème siècle, l’industrie redonna son essor à la commune, avec l’installation d’une forge par Charles de Wendel, avant que la famille d’Hausen ne suive, puis les maîtres de forge sarrois Gouvy. Chacun imprima sa marque, laissant des bâtiments remarquables. Sur le blason de la commune, deux alérions d’argent et la crosse épiscopale évoquent Jacques de Lorraine, évêque de Metz et fondateur de la ville.

le patrimoine touristique

Le patrimoine de Hombourg, témoin rare d’une l’histoire glorieuse

L’apparition majestueuse et soudaine, entre ciel et terre, de l’église de Hombourg projette le voyageur hors du temps, loin de la fureur et du tumulte de notre époque.

Après avoir longé l’échine de grès où s’accrochent et s’empilent, on ne sait trop comment, maisons et dépendances dominées par une collégiale gothique, une visite de courtoisie s’impose car, nul doute, ici le cœur de l’histoire de la Lorraine bat la chamade.


Porte fortifiée de l’enceinte

L’ancienne porte fortifiée de l’enceinte, maintenant béante, vous laisse passer et, sitôt entré dans la vieille ville, on y ressent la protection mais aussi l’accueil offerts jadis par les lieux clos.

Mais déjà la grand-rue s’élargit et insensiblement, on se rapproche de la masse hiératique de l’église collégiale St-Etienne.

Un siècle fut nécessaire pour la bâtir, à partir de 1290-1300. La noblesse de ses proportions harmonieuses la caractérise, son intérieur apaise et émeut.

Près des antiques stèles du cimetière, entre l’église irradiée par la foi et les ruines du château et de sa Tour des Sorcières d’où sourdent force et violence, l’imagination s’emballe. Ici d’onctueux chanoines devisent avec des chevaliers hautains et le peuple travaille : il suffit d’un peu de rêverie et l’ordre immuable du Moyen Age prend vie.

Plus loin encore, muets, le regard vide, les saints Auxiliaires, au charme naïf, nous accompagnent maintenant, prêts cependant, depuis le XVIIIe siècle, médecins d’un autre âge, à nous soulager de nos maux tant physiques que spirituels.

Parvenus au bout de la butte de Hombourg voici la délicieuse chapelle Ste-Catherine dans un décor enchanteur, la perle gothique que fit bâtir le chevalier Simon de Hombourg vers 1260. Malgré son allure rustique, l’humble bâtiment surprend par le goût exquis de sa décoration qu’on décèle dans la finesse de son élégant porche comme dans ses chapiteaux et ses clefs de voûte.

La collégiale St-Etienne et la chapelle Ste-Catherine, joyaux du patrimoine du Pays de la Rosselle, sont classées aux Monuments historiques.

Le couvent des Récollets de 1769, la mairie dite "le château d’Hausen" de la même époque, un ancien cimetière juif sans oublier tout le petit patrimoine composé de remarquables pierres tombales tant juives que chrétiennes des XVIII et XIXe siècles ou d’humbles calvaires et croix des champs ajoutent encore à la richesse léguée par des siècles d’histoire.


La mairie dite "le château d’Hausen"

Bien qu’elles soient de propriété privée, les ruines romantiques du château de Hellering apportent un cachet supplémentaire, mystérieux et étrange, au patrimoine de notre ville.

Derniers commentaires

19.12 | 18:24

L'année 2021 s'achève pour le choeur....une année riche pour moi dans tous les sens du terme. Merci et bonnes Fêtes de fin d'année.

18.10 | 07:18

Bonjour, Pourriez-vous me dire les dates des prochains concerts du Choeur d'hommes ? J'ai le regret de n'avoir pas pu participer au concert de ce dimanche qui était complet. Cordialement

30.04 | 08:14

Année 2000, je demande à Norbert Ott de mettre en musique les œuvres de Paul Flickinger… La Fusion des Arts était née. Soirée inoubliable aux Prémontrés de Pont à Mousson. Merci à tous…

12.04 | 17:10

Merci pour vos témoignages de soutiens dans ses moments difficiles.

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